Eh bien, commençons par les bases. Je suis plus petite que la moyenne, juste assez pour devoir généralement lever les yeux pour m’adresser à quelqu’un de mon âge. Je suis aussi, somme toute, assez maigre, et ce même au niveau des formes féminines qui, bien qu’existantes, n’ont vraiment rien de mémorables pour les garçons de mon entourage. Cela me donne une apparence plutôt fragile dont je n’ai jamais cherché à me débarrasser, les gens ont ainsi tendance à ne pas faire attention à mon existence.
Mes cheveux sont très longs, noirs et une vraie plaie à  maintenir en bon état, mais je les aime tombant librement dans mon dos, alors je dois vivre avec. J’ai de grands yeux vert sombre, peut-être l’élément de mon physique que je préfère personnellement. Mes traits sont délicats, doux comme ceux d’une poupée. On m’a déjà dit que j’étais adorable lorsque j’essayais d’avoir de l’habitude. Enfin, j’ai toujours eu une peau particulièrement pâle qui contraste avec mes cheveux sombres

Erf, là, j’avoue que je ne sais pas trop quoi dire. Se décrire physique, OK, tu te regardes dans un miroir et tu dis ce que tu vois. Simple. Mais se décrire mentalement, qui on est en tant que personne ? Alors là, on tombe dans le plus difficile. Comment se décrire, surtout objectivement ? Bon, je vais quand même essayer.
Comment dire ? Je suis… compliquée ? Non, presque tout le monde l’est à sa façon. Ça ne nous avance pas. Enfin, les gens ont tendance à me trouver compliquée, mais on ne peut pas dire que leur ai facilité la tâche. Il y a eu une époque où je cherchais plus que tout plaire aux autres, à ma mère surtout, mais j’ai compris que, pour ce que ça apportait, ça ne valait pas la peine. Les sourires, les compliments, c’est sympa, bien entendu, mais est-ce que ça mérite vraiment de se changer ? J’ai fini par me dire que non. Depuis, je n’hésite plus à dire si quelque chose ne me va pas. Si on veut arriver quelque part, il faut savoir prendre sa vie en main  et faire passer de temps en temps ses propres intérêts avant ceux des autres. Le monde est cruel, il faut donc apprendre aussi à l’être parfois, même si ça peut être difficile.
En amitié, je ne crois pas avoir quoi que ce soit à me rapprocher. Je suis loyale, prête à aider, prête à soutenir, honnête (même si ça peut déplaire) et prête à m’amuser (surtout maintenant que je n’ai plus les études dans les pattes). Le seul problème est que je ne lie pas d’amitiés facilement. Les gens de confiance sont rares après tout…
Je suis aussi très curieuse. Je suis toujours assoiffée de connaissances, il est presque surprenant que je n’ai pas rejoint les scientifiques. Pour tout dire, je n’aime pas vraiment apprendre par obligation, je préfère aller voir où je veux quand je veux. J’ai aussi ce côté aventureuse, mais tout restant derrière la ligne sécuritaire. Disons que, jeune, je savais toujours où était la frontière à ne pas traverser pour ne pas être grondée et celle à ne pas être traversée pour ne pas être punie… et je m’arrangeai pour m’arrêter à deux pas de cette dernière !
Bon, si on va plus du côté des qualités en général, si je devais en énuméré sur le coup, je dirais que je suis empathique, combative, créative, responsable, travaillante, perfectionniste, sûre de moi, énergique, intelligente (je suppose ?) etc.
Du côté des défauts, un peu plus difficiles à admettre, je peux être agressive, rancunière, égoïste, distraite, bornée et peu en contrôle de mes émotions… en autres.
Mais bon, vous êtes pas parfaits non plus…
 

Je suis née durant une journée pluvieuse de printemps, prématurée de plus deux semaines. Suite à quelques complications, j’ai dû être placée en observation quelques jours, mais ma mère et moi n’eurent heureusement aucun problèmes. Mon enfance se passa sans accros, j’étais un bébé docile si on oubliait que je pleurais beaucoup (même pour un bébé) et que ma mère n’avait qu’à détourner les yeux deux petites secondes  pour que je me sois envolée. J’ai dû lui causer quelques petites frayeurs à l’époque.
Une fois l’âge de l’enfance atteinte, ma très chère maman me fit rapidement comprendre que mes études étaient la chose la plus primordiale de mon entière existence. Ce fut aussi le moment où je me rendis compte que, ben, papa n’était pas spécialement présent pour sa fille. Ni pour sa femme d’ailleurs. Je savais qu’il travaillait beaucoup pour que nous puissions vivre confortablement, mais j’étais tout de même triste de le voir si peu. J’étais alors une fille timide, naïve. J’ai vécu les joies et les peines de l’enfance assez normalement. J'étais dans un groupe d'amis, principalement composés de garçons en fait, avec qui je m'amusais dans la cour d'école. Plus d'une fois, je suis revenue à la maison les genoux écorchés après être partie dans une de nos "aventures" de gamins. Mes amis et moi nous sommes perdus de vue lorsque nous avons été dans des écoles secondaires différentes.
Une fois adolescente, j’ai compris que le travail de mon père consistait en fait à des activités plus ou moins illicites, risquées mais payantes. On ne m’a jamais donné les détails, et je n’ai jamais vraiment cherché à en savoir plus de ce côté-là. Mon père était mon père, il valait mieux que ça reste comme ça.
Je compris aussi que c’est justement cette situation qui poussait ma mère et me mettre autant de pression pour que je performe à l’école. Elle ne voulait pas que je me retrouve comme mon père à me lancer dans toutes sortes de problèmes pour bien vivre. Elle aurait aimé que je devienne médecin, ou avocate... ou n'importe quel titre prestigieux du même style. Personnellement, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. 
Les premiers temps, j'étais surtout seule. Beaucoup d'adolescents avaient eu la chance d'aller à la même école que leurs amis et la plupart des groupes étaient déjà formés dès le début de la rentrée. Après quelques temps, je me retrouvais presque sans le savoir dans un propre groupe. Mon école prônait le travail d'équipe et ceux qui tenaient réellement à leurs résultats avaient rapidement compris que se ressembler pouvaient potentiellement être une bonne idée. Nous n'étions pas beaucoup, 7-8 tout au plus, à passer du temps ensemble, s'aider durant les devoirs, se partager les notes de cours, se plaindre des enseignants incompétents... un groupe d'étude sympa en gros. Il nous arrivait de faire des sorties quand nous sentions que nous avions besoin de nous relâcher ou de simplement se mettre à parler de tout et n'importe quoi au lieu de travailler. J'y ai passé de bons moments et j'étais même encore en contact avec certains membres avant toute cette histoire d'Élysion.
En parlant de ça, c’est mon père qui m’initia aux jeux vidéo. Il avait l’habitude de m’apporter des petits cadeaux, sans doute pour s’excuser de ses absences répétées. Il trouvait justement que ma mère ne me laissait peu de place à la détente, ce que je pouvais difficilement nier.
Les jeux vidéo furent un peu une sorte de révélation. Bon OK, j’exagère, mais c’était une bonne façon de s’évader sans avoir à sortir se mettre dans les problèmes pour mettre un peu d’excitation dans sa vie et c’était moins compliqué que les sorties entre amis… j’en avais pas tant que ça de toute façon vu que je n’avais justement pas assez de temps à sacrifier. J’y passais le plus clair de mon temps et devient une véritable fan.
Autant que dire que j’attendais Élysion avec impatience. Je m’étais lancée dans les études supérieures, en psychologie humaine pour être plus précise, en recherche en fait. J'avais finalement découvert que l'humain était aussi intéressant que désespérant par moment, et que j'avais toujours envie d'en savoir plus à son sujet. C'est pourquoi j'avais dans l'idée de suivre le parcours en recherche qu'en clinique. Ma mère fut un peu déçue par cette décision, car un "chercheur en psychologie" n'a pas le titre de "psychologue", mais au moins, c'est aussi payant... et tout autant de travail (juste avec moins de risques de tomber en dépression). Enfin bref, tout ça pour dire que le besoin d'un bon anti-stress se faisait sentir et les possibilités qu'offrait Élysion semblaient des plus palpitantes.
Et voilà où ça m’a menée. Comme tant d’autres, je me retrouve coincée dans un univers qui n’est pas le mien. Au début, j’ai paniqué, comme tout le monde ou presque. On ne pouvait plus se déconnecter, on ne pouvait plus rejoindre notre ancienne vie.
Sauf que.
Qu’est-ce que mon ancienne vie pouvait m’apporter de plus que celle-ci ? C’était un nouveau monde à découvrir avec des possibilités infinies. Là-bas, dans la vie réelle, c’était à se demander ce qu’il nous restait… bien sûr, il y avait mes parents, mais au risque de paraître cruelle, je crois que je peux vivre sans eux maintenant.
Alors la question que je me pose depuis le début de cette aventure : Est-ce que je veux réellement rentrer à la maison ?

▬ Pseudo : Jehny, STARSJill
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▬ Comment es-tu arrivé sur le forum ? Par Aelys de Grayling Emblem
▬ Comment le trouves-tu ? Sincérèment ? Il a l’air génial !
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